On m’a enlevé à la Grande Mère alors que je n’avis que trois jours, et ce tourment a consumé mon âme. la douleur de la Mère cherchant en vain son enfant fut primaire et dévastatrice. mais voyez ce que je sis devenu : je suis le Fou, débordant de joie de vivre, car j’ai vu au-delà des collines et du voile, au-delà des sombres mystères, et je n’y ai trouvé que de la joie et le pouvoir de l’amour. Je suis le Fou et j’approche de la fin de ma tâche ; j’ai vu beaucoup de choses – douleur, tourment, séparation, mais également toute la beauté de cette existence.

Avez-vous oublié d’être joyeux ? Un jour, un sage m’a confié que si nous ne pouvions pas guérir le monde de toutes ses peines, nous pouvions toutefois choisir de vivre heureux. Quand avez-vous grandi si vite ? Jetez un regard en arrière, vers l’innocence de l’enfance, car c’est là que résident les plus grands mystères de l’univers. L’Awen est joie, et le terme en lui-même recèle le mot anglais awe. (1)

Cessez donc ces efforts insensés et cette philosophie de comptoir. tournez-vous vers le soleil, vers ce qui apporte la vitalité à toute chose en ce monde. Contemplez sa grandeur et dites-vous que vous détenez son pouvoir. Vous tenez vos origines de cette boule de chaleur et de gaz ; chaque molécule de votre être fut crée dans le ventre d’un soleil mourant. Optez pour la joie, et voyez comme celle-ci libérera votre conscience.